Actu à la con
Totor les prénoms bretons (et basques) étaient juste interdits, hein...
Alors là, j'en doute fortement.
Il y a énormément de clichés historiques sur la méchante république vs. les gentilles langues régionales. Et ça m'en semble un.
Hélas, ces clichés sont repris dans des docus télés qui n'invitent aucun historien sérieux (je pense à un docu il y a quelques mois sur l'histoire de la Bretagne sur Fr3: de belles images mais zéro historien, que des militants....).
Ici, par exemple, un article assez nuancé:
https://books.openedition.org/pur/23581?lang=fr
Je ne dis pas que la 3e république n'a pas eu une politique assimilationniste assez virulente mais il faut nuancer. Elle n'a pas fouetté en place publique les petits Gurvan.
- Modifié
Mwana Alors là, j'en doute fortement.
Ma tante s'appelle officiellement "Madeleine" alors que son "vrai" prénom est Mayalen; son prénom basque a tout simplement été refusé par l'état civil en 1950!
Mwana Il y a énormément de clichés historiques sur la méchante république vs. les gentilles langues régionales. Et ça m'en semble un.
Mes grands-mères avaient interdiction de parler basque à l'école, et, parallèlement, mon beau-père interdiction d'y parler breton...
C'est une anecdote, certes, mais pas un cliché...
PS: je crois savoir que Bixente Lizarazu s'appelait officiellement Vincent et qu'il a fait les démarches pour changer de prénom, et c'est pas si vieux que ça...
kimo
"Bien que son prénom de naissance soit « Bixente », les autorités administratives l'enregistreront avec le prénom « Vincent » (équivalent en français de « Bixente » qui est un nom basque). Dans une interview donnée à France Info le 3 novembre 20092, le journaliste revient sur ce détail en citant l'introduction de l'article « Bixente Lizarazu » de Wikipédia3alors ambiguë sur ce sujet. Bixente Lizarazu explique alors que son vrai nom est bien « Bixente ». Il précise : « À l'État civil, il y a un abruti qui n'a pas voulu mentionner le prénom choisi par mes parents qui est donc Bixente ». Il ajoute ensuite : « Ils ont inscrit la traduction française « Vincent » qui est restée sur ma carte d'identité pendant un moment. Moi, ce prénom-là, je ne le connais pas. […] Vincent, je ne sais pas qui c'est. »
En 1995, Lizarazu obtiendra, à force de procédures judiciaires, le droit de s'appeler « Bixente », qui deviendra dès lors son prénom officiel sur sa carte d'identité. "
Totor À l'État civil, il y a un abruti qui n'a pas voulu mentionner le prénom choisi par mes parents
Voilà, c'est le zèle de certains fonctionnaires.
De là à en faire une loi universelle promulguée par la République "jacobine"...
De même, que ma mère, qui est gauchère, a été obligée par ses instits à écrire de la main droite. Aujourd'hui elle est gauchère contrariée. Pas moi. Peut-être que les choses auraient été différentes avec un autre instit.
Je ne suis pas spécialiste du sujet, je veux bien l'admettre, mais qu'on me sorte un article écrit par un vrai historien qui indique noir sur blanc qu'il y a eu des lois sur le sujet. Ou simplement le zèle de certains à l'état civil.
Quant à l'école, bah oui, l'enseignement devait être en français. L'idée c'était d'avoir la même lange pour tous les petits français, dans un pays qui était encore très hétérogène et dont on voulait désenclaver certaines régions.
Mais à l'école, ça ne veut pas dire partout, en toutes circonstances.
L'article cité ci-dessus (nuancé) explique bien que vers 1900 pour les élites bretonnes le français était l'avenir, ils le voyaient comme ça. Et en ville les gens savaient parler français.
pezronf n fait pas partit des sous singes qui parlent le gallo, l'honneur est sauf
Je suis passé vite fait à Rennes y a deux semaines et on est allé voir une petite expo dans le musée de la mairie sur la Bretagne (pas mal foutu d'ailleurs et qui ne cachait pas les accointances fascistes des mouvements Breizh Atao).
Ils mettaient en avant le gallo, au même titre que le breton. Genre, c'est une vraie langue et tout.
Bon, il y avait des extraits sonores et franchement c'est une sorte de sous-picard.
apres la marche forcé du français c'est que c'etait aussi la mega kermesse avec chacun sa langue, impossible a unifier, comment tu veux pouvoir avoir de la fluidité, si le moindre péquin comprend pas celui a 20km...ça c'est fait à marche forcer, mais la guerre 14-18 a bien montré qu'il fallait faire quelque chose...c'est bien beau le folklore regionaliste aujourdhui, ca fair vendre des biscuit à l'aise breizh mais y'a 100 ans on etait juste des putain d'arriéré coincé dans le catholicisme le plus infantilisant
pezronf c'est bien beau le folklore regionaliste aujourdhui, ca fair vendre des biscuit à l'aise breizh mais y'a 100 ans on etait juste des putain d'arriéré coincé dans le catholicisme le plus infantilisant
Voilà. On a peine à imaginer ce qu'étaient certains coins de Bretagne. Le tiers monde!
Mais ils ont quand même inventé le surf et ça c'est cool: