yoto effectivement tous les cassos vont s y engouffrer, en plus ils deviennent tous fan de viking ces ploucs, ça ouvrirait les o barré des Thorgal and co

yoto quand les gitans vont s emparer des prénoms viking ça va être génial

Thòrgalitø ramirez

D'autant plus con qu'il y a 90 ans à 50 ans en arrière tous les petits bretons s'appelaient Michel, au pire Yves.
On n'en parlate récemment chez Caly qui voit passer de beaux phénomènes dans l'école (diwan) de sa fille.

  • yoto a répondu à ça.

    Mwana C'est vrai, et même il y a 130 ans, ma famille de quiberonnais (Coïc, Riguidel pas les boulangers), les vieux avaient tous des noms bien français (Armande, Lucien, Lucienne, André, etc...), bien moins folklo que chez les huguenots des Cévennes à la même époque.

    Pays basque pareil, et en Bretagne que des noms français alors que leur langue natal c était le breton

      pezronf Pays basque pareil

      Des noms bien François ?

      Dans la partie la plus hardcore des parpaillots, ils avaient tous des prénoms de l'ancien testaments, genre Abel, Elie, Benjamin, Daniel... Ce qui ne les a pas empêché d'être communistes.

      pezronf Ouais enfin, les prénoms bretons (et basques) étaient juste interdits, hein...
      On leur demandait pas leur avis...

        pezronf des noms français alors que leur langue natal c était le breton

        Faux, ou à moitié faux, le gallo concernait une bonne moité de la Bretagne et cela depuis le Moyen-Age:

          Totor les prénoms bretons (et basques) étaient juste interdits, hein...

          Alors là, j'en doute fortement.
          Il y a énormément de clichés historiques sur la méchante république vs. les gentilles langues régionales. Et ça m'en semble un.
          Hélas, ces clichés sont repris dans des docus télés qui n'invitent aucun historien sérieux (je pense à un docu il y a quelques mois sur l'histoire de la Bretagne sur Fr3: de belles images mais zéro historien, que des militants....).

          Ici, par exemple, un article assez nuancé:
          https://books.openedition.org/pur/23581?lang=fr

          Je ne dis pas que la 3e république n'a pas eu une politique assimilationniste assez virulente mais il faut nuancer. Elle n'a pas fouetté en place publique les petits Gurvan.

            pezronf je parle de chez moi.

            Ah dans ce cas, ce n'est pas pareil, hein. Toute façon chez toi, c'est Ploucland.

              Mwana Alors là, j'en doute fortement.

              Ma tante s'appelle officiellement "Madeleine" alors que son "vrai" prénom est Mayalen; son prénom basque a tout simplement été refusé par l'état civil en 1950!

              Mwana Il y a énormément de clichés historiques sur la méchante république vs. les gentilles langues régionales. Et ça m'en semble un.

              Mes grands-mères avaient interdiction de parler basque à l'école, et, parallèlement, mon beau-père interdiction d'y parler breton...
              C'est une anecdote, certes, mais pas un cliché...

              PS: je crois savoir que Bixente Lizarazu s'appelait officiellement Vincent et qu'il a fait les démarches pour changer de prénom, et c'est pas si vieux que ça...

              • kimo a répondu à ça.

                Totor J'ai des doutes sur le fait que la mairie de St Jean ait refusé Bixente comme prénom à sa naissance... Mais peut-être que ses parents avaient choisi un prénom "plus moderne" et que lui a voulu revendiquer son identité basque?

                  kimo
                  "Bien que son prénom de naissance soit « Bixente », les autorités administratives l'enregistreront avec le prénom « Vincent » (équivalent en français de « Bixente » qui est un nom basque). Dans une interview donnée à France Info le 3 novembre 20092, le journaliste revient sur ce détail en citant l'introduction de l'article « Bixente Lizarazu » de Wikipédia3alors ambiguë sur ce sujet. Bixente Lizarazu explique alors que son vrai nom est bien « Bixente ». Il précise : « À l'État civil, il y a un abruti qui n'a pas voulu mentionner le prénom choisi par mes parents qui est donc Bixente ». Il ajoute ensuite : « Ils ont inscrit la traduction française « Vincent » qui est restée sur ma carte d'identité pendant un moment. Moi, ce prénom-là, je ne le connais pas. […] Vincent, je ne sais pas qui c'est. »

                  En 1995, Lizarazu obtiendra, à force de procédures judiciaires, le droit de s'appeler « Bixente », qui deviendra dès lors son prénom officiel sur sa carte d'identité. "

                  https://booknode.com/auteur/bixente-lizarazu

                    Totor Curieux. Ma collègue a son mari à la mairie, je lui demanderai si c'était une pratique usuelle.

                      kimo J'ai une soeur avec un prénom "régional" et mes parents ont dû un peu batailler il me semble... Mais au final, ça a été possible, contrairement aux générations précédentes.

                      kimo Ma collègue à son mari à la mairie

                      C'est noté

                        Totor À l'État civil, il y a un abruti qui n'a pas voulu mentionner le prénom choisi par mes parents

                        Voilà, c'est le zèle de certains fonctionnaires.
                        De là à en faire une loi universelle promulguée par la République "jacobine"...

                        De même, que ma mère, qui est gauchère, a été obligée par ses instits à écrire de la main droite. Aujourd'hui elle est gauchère contrariée. Pas moi. Peut-être que les choses auraient été différentes avec un autre instit.

                        Je ne suis pas spécialiste du sujet, je veux bien l'admettre, mais qu'on me sorte un article écrit par un vrai historien qui indique noir sur blanc qu'il y a eu des lois sur le sujet. Ou simplement le zèle de certains à l'état civil.

                        Quant à l'école, bah oui, l'enseignement devait être en français. L'idée c'était d'avoir la même lange pour tous les petits français, dans un pays qui était encore très hétérogène et dont on voulait désenclaver certaines régions.
                        Mais à l'école, ça ne veut pas dire partout, en toutes circonstances.

                        L'article cité ci-dessus (nuancé) explique bien que vers 1900 pour les élites bretonnes le français était l'avenir, ils le voyaient comme ça. Et en ville les gens savaient parler français.