pezronf oui c'est ça, et surtout le sous jascent capitaliste derriere...ça enleve clairement pas le besoin de se fixer un objectif, qui n'a rien à voir avec certains connards...
mais y'a quand meme quelque chose d'assez malsain dans la pratique de certains, très bruyant sur les reseaux...
Voilà.
Je lisais un article sur les organisateurs de marathons qui sont débordés par le nombre d'inscrits. Ou une coureuse pro qui a chuté et s'est fait marcher dessus par des coureurs qui s'en foutaient.
Je trouve malsain l'idée qu'il faut absolument de la "performance", et qu'elle soit quantifiée. C'est une transposition dans la vie privée de logiques managériales générées par le capitalisme actuel.
Il faut être performant au taff et dans la vie prie, et que cette performance se traduise en chiffres et en "objectifs" à se fixer.
C'est une intériorisation d'une vision du monde que je trouve merdique.
Qu'elle soit pertinente pour des sportifs de haut niveau, je comprends tout à fait. Mais pour le sportif lambda, je trouve ça triste.
Je préfère un sportif qui parle de plaisir (comme certains ici d'ailleurs): je me fais plaiz à courir et ça me suffit, ou à me fatiguer, bah, c'est bien.
Sans parler de gens autour de moi, autour de 40-50 ans, qui ont des vies privées de merde (notamment dans leur couple) et qui "compensent" en se lançant des défis de marathons. Certains mêmes le reconnaissent. Des types qui ne voient pas leur meuf de la semaine, qui se font chier en couple, et qui préfèrent passer le week-end à courir, en se levant à 7h le samedi matin. Eurk.
Attention, hein, je ne dis pas que tous les coureurs sont des névrosés. Mais certaines approches de la pratique cachent des enjeux autres que "ça me motive".