pezronf le rôle de la CIA dans la promotion de art contemporain pour ringardiser l art communiste
Putain comme c'est chiant ces sempiternelles engouements pour des sujets traités polémiquement. Si l'Oncle Joseph n'avait pas en autonomie éradiqué méticuleusement tout ce qui pouvait s'approcher vaguement de l'intention d'un esprit critique et créatif à partir des années 30, il y aurait sûrement eu des artistes soviet qui auraient cassé la barque comme Malévich et sa troupe de Suprématistes qui sont morts oppressés ou en exil ! Le constructivisme ça a eu beaucoup de succès à Berlin Est, et dans le pacte de Varsovie, et même place du Colonel Fabien, les avis étaient mitigés.
Réécrire les choses à ce point, c'est juste permettre un autre discours bien plus nauséabond de se répandre, et vu les dernières et le prochaines élections ça a l'air de carburer ! Simple clair, et bien dégagé derrière les oreilles.
Michel-Ange peignait pour les Médicis, Da Vinci également, puis pour François the First, alors depuis Van Gogh on a créé une imagerie de l'art pour l'Art, c'est faux, c'est un taf ! On fabrique de oeuvres pour un commanditaire, on les expose, on les vend, ce n'est pas une offrande au monde. Que des mecs de la CIA se soient fait plaiz et aient cherché à baiser dans les vernissages, je veux bien le croire, espion ça travaille les hormones, mais je ne pense pas que cela ait changé le travail de Pollock ou des gens visés dans ce cours documentaire et un bouquin complotix, tout comme les atermoiement des Medicis aient changé le fait que Michel-Ange a si bien peint les mèches de cheveux dans la nuque de Rachel et des femmes qui étaient à son goût, donc des mecs. Personne n'est venu souffler dans le tuyau de l'oreille d'Yves Klein? Armand et Nicolas de Stael de faire ce qu'il ont fait, à Nice loin de tout cela ...
La marchandisation à outrance de l'art contemporain c'est récent, c'est juste que la "ressource" se tarie, avant on ciblait plus le pictural, d'où l'Art conceptuel qui se voulait invendable, mais les galeristes ont su s'adapter, etc.. Et l'autre avec sa BD qui exprime son seum sur le fait qu'en effet dans les années 70-90, il y avait le même obscurantisme de la part des conceptuels de sous-préfecture que de la part des académiques précédemment. Ok, mais il fait de même, en jetant le bébé avec l'eau du bain.
Après l'article de Libé, autant j'adore Baudrillard mais là il est encore plus neuneu que le plus neuneu des pompeurs de vernissage à lunettes carrées. On dirait un puceau qui critique la levrette et le cunilingus. Désolé Jeannot gars si t'étais trop con pour comprendre qu'il n'y rien à comprendre qu'il suffit d'observer les oeuvres, et que oui parfois c'est nul et ça mérite la benne, et parfois c'est génial, mais c'est contemporain et tu ne peux pas savoir ! En 1860 c'était les pompiers et les néo-classiques qui dominaient le game sans partage, et je vous mets au défi de m'en citer 5 de tête ! Pendant ce temps les Impressionnistes et les Réalistes fumaient du shit dans des caves sans trouver le succès. Y coller un biais pur Postmoderne et une intentionnalité à posteriori c'est de l'humeur, et c'est ne rien avoir compris au film. Un peu comme si tu pondais une critique de Mulholland Drive basé sur la crédibilité du choix des pneus des bagnoles, ça ne veut rien, alors que le film est critiquable, c'est juste pas le bon prisme.
Faut vraiment se calmer et prendre ça avec un peu plus de détachement et de légèreté et regarder ce qui est fait pas ce que ça vaut, ça c'est une histoire de boutiquiers et de gogos (mais vraiment regarder, pas juste passer devant vite fait !)
Bref tout cela est bien simplounet et en même temps obtus, je ne défends personne, je ne peux pas juste me résoudre à être simpliste et satisfait de certitudes (aka un peu con sur les bords)
Add-on, l'Art ce n'est pas sérieux, c'est du jeu, c'est important pour nous comprendre, mais il n'a pas d'autre vertu que la représentation.