Les camping-caristes... ces champions du bitume qui se prennent pour des aventuriers alors qu’ils dorment entre deux bennes à verre. Ils foutent leur merde partout, transforment chaque bout de nature en aire de stationnement pour retraités en claquettes. Leur idée du sauvage, c’est un Carrefour Market à moins de 500 mètres. Et vas-y que ça vide les chiottes chimiques dans les fossés en toute détente.
Mais putain… j’dois être honnête : parfois, quand je les vois débouler, peinards, en train de siroter leur rosé tiède face au couchant, j’me dis : ‘Ils l’ont p’tet pas si mal, ces vieux punks en pantoufles’. Ça gratte là où ça fait mal : la liberté de bouger, d’envoyer chier le métro-boulot-dodo… C’est dégueulasse mais ça fait envie.