Politique : élite think tank
Ce que je comprends pas dans ton truc, c'est pourquoi EDF est obligé de vendre de l'électricité à des concurrents ? Ce qui est mis à dispo de tout le monde c'est le réseau. Mais la production ? C'est l'histoire de l'obligation de rachat ?
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Non ya un truc qui s'appelle l'arenh c'est dans la loi on doit vendre souvent à perte (car le tarif max de revente est plafonné bien trop bas) 120 TWh aux concurrents qui eux revendent auprix du marché... ya même des fois oû on est en manque par rapport à nos previz et que du coupbon rachète ensuite cette energie vendue à perte plein pot à ces concurrents (oui oui).
Et tous ces gens ne prennent en plus aucun risque industriel puisque la plupart du temps ils n'ont même pas d'outils de production. C'est comme ça qu'on (edf)a littéralement donné 8 ou 10 milliards à Total cette année.
Ça fait au moins 15 ans que ça dure.
Et l'obligation d'achat c'est pour garantir aux producteurs qu on leur rachète l'énergie produite à bon prix. La aussi c'est edf qui subventionne cette différence de prix pour que les petits soient rentables.
Oui c est le PB de kimo, c est un templiers de l ue
pezronf c'est surtout que j'essaie faire la différence entre des obligations européennes et des choix nationaux cachés derrière le paravent de Bruxelles.
Et pour revenir au départ, cayla joue toujours la carte du mec à qui on la fait pas, au passage s'il faut forcer le trait ça ne l' arrête. Jusqu'à l'absurde...
Tiens, une pro-kimo
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Pourquoi l’extrême droite progresse-t-elle en Europe ? Un article de l’économiste américain Dani Rodrik fournit une synthèse passionnante de la littérature socio-économique sur ce sujet. Selon l’auteur, la mondialisation porte – avec le libre-échange, la libéralisation des capitaux et l’automatisation – une responsabilité essentielle dans ce processus parce qu’elle a provoqué depuis les années 1990 une forte insécurité économique pour certaines populations. La désindustrialisation, les délocalisations, la déformation du partage entre capital et travail se sont opérées à leur détriment.
Cette situation aurait dû logiquement profiter à la gauche, mais les dirigeants politiques d’extrême droite ont réussi à la retourner à leur avantage en mobilisant le clivage ethnonational et culturel, c’est-à-dire en construisant un récit dans lequel ce sont les étrangers ou les minorités qui seraient les vrais responsables. La crise migratoire européenne de 2015 a rendu un tel discours plus vraisemblable : il a envahi l’espace public dans de nombreux pays européens. La conclusion de Rodrik est que le grand défi auquel sont aujourd’hui confrontés les décideurs politiques est de rompre avec une mondialisation conçue en fonction des besoins du capital afin d’obtenir un rééquilibrage en faveur du travail.
La France ne semble pas avoir choisi cette voie, bien au contraire. Pendant que rien n’est fait pour améliorer des conditions de travail très dégradées, et que tout converge pour accroître la suspicion à l’égard des allocataires du revenu de solidarité active et des demandeurs d’emploi, le débat sur l’immigration sature l’espace public pour la plus grande joie des leaders d’extrême droite. Ce sont la Commission et le Parlement européens qui semblent amorcer un tournant social, freiné par les Etats, au premier chef desquels la France.
Mettre un terme au dumping social
En effet, plusieurs directives sont porteuses d’un réel progrès pour les travailleurs. Le 13 décembre, un accord politique a été conclu entre le Parlement européen et les Etats de l’Union européenne (UE) sur la directive relative à l’amélioration des conditions de travail des personnes travaillant par le biais d’une plate-forme numérique. Celle-ci énumère les critères permettant d’opérer une distinction, au sein de ces travailleurs, entre vrais indépendants et ceux qui devraient être reconnus comme des salariés (environ 5,5 millions de personnes selon la Commission). Le texte devrait permettre de mettre un terme au dumping social auquel se livrent les nombreuses plates-formes qui échappent aux obligations du droit du travail et font perdre à la Sécurité sociale des centaines de millions d’euros de cotisations. Las, le 22 décembre, plusieurs Etats dont la France ont voté contre cet accord.
Lire aussi la chronique du juriste Francis Kessler
« L’Union européenne se penche sur le statut des travailleurs des plates-formes »
Le 14 décembre, c’est la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité qui a fait l’objet d’un accord entre Parlement et Conseil européens. Ces nouvelles règles obligent les entreprises à respecter les droits humains et l’impact environnemental sur l’ensemble de leurs chaînes d’approvisionnement. En 2015, dans leur ouvrage Prendre la responsabilité au sérieux (PUF), les juristes Alain Supiot et Mireille Delmas-Marty avaient dénoncé la manière dont la libre circulation des capitaux et des marchandises avait permis aux entreprises transnationales de s’émanciper des responsabilités sociales et environnementales qui pesaient auparavant sur elles à travers les droits nationaux. « C’est ainsi que les droits nationaux sont devenus concurrents sur un vaste marché des droits. Ils participent à une course au moins-disant social et environnemental », écrivaient-ils. Cela favorise le phénomène appelé « forum shopping » qui conduit les entreprises transnationales à s’orienter vers les Etats dont les législations sont les moins contraignantes. Or la directive exclut de son champ d’application le secteur financier, là encore avec le soutien de la France.
Le 16 décembre, le texte final de la Corporate Sustainability Reporting Directive a été publié au Journal officiel de l’Union européenne. Comme le règlement sur l’intelligence artificielle adopté par le Parlement et le Conseil le 8 décembre, qui comporte plusieurs dispositions contribuant à améliorer les conditions de travail.
Emplois de qualité
Une dernière avancée mérite d’être mentionnée. Il ne s’agit certes que d’une résolution du Parlement européen – non contraignante –, mais elle dessine une voie novatrice. Le 23 novembre, les députés ont adopté une résolution sur la création d’emplois, la transition juste et les investissements d’impact. Le texte appelle l’UE à déployer une politique industrielle ambitieuse, à soutenir la réindustrialisation des régions et à investir dans une transition écologique qui sera créatrice d’emplois de qualité : « 1,4 million d’emplois faiblement ou moyennement qualifiés ainsi que 450 000 emplois hautement qualifiés seront créés à la suite de l’augmentation des investissements dans la rénovation des bâtiments et de la réduction de la consommation d’énergie des combustibles fossiles pour le chauffage. »
La résolution invite la Commission à proposer un cadre européen sur les températures maximales de travail, appelle à l’adoption de plans de transition justes à négocier par les partenaires sociaux au niveau des secteurs et des entreprises, et souhaite un cadre clair et harmonisé sur l’investissement d’impact permettant d’évaluer la manière dont les entreprises gèrent leurs responsabilités sociales.
Lire aussi la tribune (2022) :
« Construire l’Europe sociale, c’est relancer le projet européen et la confiance envers l’Union »
Confirmer le tournant social de l’Union européenne – et donc élire en masse ceux qui s’engagent à le promouvoir – est sans nul doute la meilleure manière de rendre moins attractifs les discours de l’extrême droite. Encore faudra-t-il que notre gouvernement, qui affirme pourtant être pro-européen, n’y fasse pas obstacle.
Est ce que pez peux résumer ?
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pezronf mouai après t encule des mouches,
Putain c'est mais c'est dingue dire ça. La réalité n'est pas une caricature. C'est le ressort des pires populismes ce que tu dis... On peut être critique en étant juste. Il y a plein de gens qui le sont. Et je dis pas ça que pour l'ue. Mais aujourd'hui il y a pas un débat où les données sont exposées de manière factuelle et objective. On prend des raccourcis, et celui qui essaie d'être précis on lui reproche de faire de l'enfumage. Génial.
Ça fait plaisir cette politesse