cmisseghers LA cuisine, comme beaucoup de chose au Japon, c'est poussée à l'extrême.
Et pourtant, parfois, pour nos palais, c'est fade et/ou mou. La cuisine kazeiki, par exemple, ne m'a pas convaincu: c'est magnifique, très raffiné, mais vraiment peu gouteux. Ou bien sur d'autres plats, tu t'attends à du croustillant et bien non c'est tout mou, comme les tokoyaki d'Osaka (boulettes de poulettes: tu t'attends à une croquette et bah nan c'est terriblement mou).
Mais, bien sûr, il y a aussi énormément de plats et restos top, avec une diversité extrême. Bref, c'est dépaysant, on n'a pas les mêmes palais, et il faut essayer.
Mais, personnellement, je n'irais pas mettre 300 balles chez un maitre sushi qui te sert tes sushis en 10 mn en faisant la gueule. Il y a bien d'autres choses à découvrir.
Enfin, on comprend aussi pourquoi il y a tant de chefs et apprentis japonais chez nous: ils comprennent très bien la notion de terroir d'une part, de gout du produit, et la prise de tête sur les techniques. Ils se prennent la tête, mais nous aussi au final. Et tant mieux, c'est BEAU.