Toujours sous couverts que les données soient fiables... Le cas Portugais, ce n'est pas encore Snapper mais ils ont quelques années d'avances sur nous.
Il y a des actions sur les surfcamps au Portugal. Ces actions sont menées par des groupes environnementaux et communautaires qui s'inquiètent de l'impact négatif des surfcamps sur l'environnement et les communautés locales.
Les principales préoccupations des opposants aux surfcamps sont les suivantes :
Impact sur l'environnement: Les surfcamps peuvent contribuer à la pollution, à la destruction des habitats naturels et à la surexploitation des ressources naturelles.
Impact sur les communautés locales: Les surfcamps peuvent augmenter le coût de la vie, entraîner une hausse des prix des logements et des biens et services, et pousser les habitants locaux à quitter leur région.
Impact sur le caractère authentique des destinations: Les surfcamps peuvent contribuer à la commercialisation des destinations de surf et à la perte de leur caractère authentique.
Les actions contre les surfcamps ont pris différentes formes, notamment :
Des manifestations et des pétitions: Des groupes environnementaux et communautaires ont organisé des manifestations et des pétitions pour demander au gouvernement portugais de réglementer les surfcamps.
Des recours en justice: Des groupes environnementaux ont déposé des recours en justice contre des surfcamps spécifiques, alléguant qu'ils violaient la législation environnementale.
Des campagnes de sensibilisation: Des groupes environnementaux ont mené des campagnes de sensibilisation pour informer le public sur les impacts négatifs des surfcamps.
Les résultats des actions contre les surfcamps au Portugal sont encore incertains. Le gouvernement portugais a adopté une nouvelle loi sur le tourisme en 2022, qui prévoit des mesures pour réglementer les surfcamps. Cependant, cette loi n'est pas encore entrée en vigueur et il reste à voir si elle sera efficace pour répondre aux préoccupations des opposants aux surfcamps.
La loi sur le tourisme de 2022 prévoit les mesures suivantes pour réglementer les surfcamps au Portugal :
Obligation d'enregistrement auprès des autorités locales: Tous les surfcamps doivent être enregistrés auprès des autorités locales compétentes.
Restrictions sur l'emplacement des surfcamps: Les surfcamps ne sont pas autorisés à s'installer dans des zones protégées ou dans des zones à forte valeur écologique.
Obligations en matière d'environnement: Les surfcamps sont tenus de respecter les normes environnementales en vigueur, notamment en matière de gestion des déchets, de traitement des eaux usées et de protection de la nature.
Obligations en matière de sécurité: Les surfcamps sont tenus de respecter les normes de sécurité en vigueur, notamment en matière de formation du personnel et de prévention des accidents.
Obligations en matière de relations avec les communautés locales: Les surfcamps sont tenus de coopérer avec les communautés locales et de respecter leurs coutumes et traditions.
La loi prévoit également des sanctions en cas de non-respect de ces mesures. Les sanctions peuvent aller d'une amende à la fermeture du surfcamp.
Il est encore trop tôt pour dire si ces mesures seront efficaces pour répondre aux préoccupations des opposants aux surfcamps. Cependant, elles constituent un pas dans la bonne direction pour la régulation de cette activité touristique en plein essor.
Voici quelques exemples concrets de mesures qui pourraient être prises pour mettre en œuvre ces dispositions :
En ce qui concerne l'obligation d'enregistrement, les autorités locales pourraient mettre en place un système en ligne pour faciliter l'enregistrement des surfcamps.
En ce qui concerne les restrictions sur l'emplacement, les autorités locales pourraient établir des zones où les surfcamps sont interdits ou soumis à des restrictions particulières.
En ce qui concerne les obligations en matière d'environnement, les autorités locales pourraient mettre en place des inspections régulières des surfcamps pour s'assurer qu'ils respectent les normes en vigueur.
En ce qui concerne les obligations en matière de sécurité, les autorités locales pourraient mettre en place des formations obligatoires pour le personnel des surfcamps.
En ce qui concerne les obligations en matière de relations avec les communautés locales, les autorités locales pourraient organiser des consultations avec les communautés locales pour recueillir leurs préoccupations et trouver des solutions concertées.
La loi sur le tourisme de 2022 tient également compte des écoles de surf. Les écoles de surf sont définies comme des établissements qui offrent des cours de surf à des clients payants. Elles sont soumises aux mêmes obligations que les surfcamps.
La loi sur le tourisme de 2022 au Portugal est transposable en France, mais elle pourrait être adaptée à la législation française. En effet, la législation française en matière de tourisme est différente de la législation portugaise. Par exemple, la France dispose d'une réglementation spécifique en matière de logement touristique, qui ne s'applique pas au Portugal.
Voici quelques adaptations qui pourraient être apportées à la loi portugaise pour la rendre transposable en France :
En ce qui concerne l'obligation d'enregistrement, la France pourrait exiger que les surfcamps et les écoles de surf soient enregistrés auprès des autorités locales compétentes, mais également auprès du ministère du Tourisme.
En ce qui concerne les restrictions sur l'emplacement, la France pourrait établir des zones où les surfcamps et les écoles de surf sont interdits ou soumis à des restrictions particulières, comme les zones protégées ou les zones à forte valeur écologique.
En ce qui concerne les obligations en matière d'environnement, la France pourrait exiger que les surfcamps et les écoles de surf respectent les normes environnementales en vigueur, notamment en matière de gestion des déchets, de traitement des eaux usées et de protection de la nature.
En ce qui concerne les obligations en matière de sécurité, la France pourrait exiger que les surfcamps et les écoles de surf respectent les normes de sécurité en vigueur, notamment en matière de formation du personnel et de prévention des accidents.
En ce qui concerne les obligations en matière de relations avec les communautés locales, la France pourrait exiger que les surfcamps et les écoles de surf coopèrent avec les communautés locales et respectent leurs coutumes et traditions.
Il est également important de noter que la France a déjà une législation en matière de tourisme durable, qui pourrait être complétée par les dispositions de la loi portugaise.
En conclusion, la loi sur le tourisme de 2022 au Portugal est transposable en France, mais elle devrait être adaptée à la législation française. Cette adaptation permettrait de garantir un développement durable du tourisme de surf en France, tout en tenant compte des préoccupations des opposants aux surfcamps et des communautés locales.
https://www.publituris.pt/2023/05/02/turismo-de-portugal-lanca-guia-orientador-para-gestao-de-praias-com-atividades-de-surf
https://secure.avaaz.org/community_petitions/fr/la_communaute_gestion_durable_des_spots_de_surf_et_espaces_littoraux/
Bonne journée, et bon surf