kimo A partir de ta vision parisienne et de trois écoles chicos, non? Il y a plein de petites écoles privées qui taffent de manière réglo et ouvertes. Par ailleurs, les écoles publiques savent très bien se débarrasser des cas difficiles, tandis que des écoles privés assument bien souvent d'accepter des cas difficiles (argent, preuve de leurs rigueurs...) . Et, pourquoi les enfants du privé n'auraient pas le droit à une part de subvention de l'état dès lors que leurs parents cotisent aussi?
Je n'ai jamais mentionné "une vision parisienne" ou "trois écoles chicos".
En quoi le fait que "des petites écoles privées" soient "ouvertes" est un argument? On ne peut pas se baser sur des exceptions.
Ici c'est la loi qui doit compter, la même pour tous donc, et le traitement égal de tous. Le fait est que les écoles privées ont le droit de choisir leurs élèves. Point. Ce n'est pas le cas du public, qui doit accepter tout le monde, y compris les pires boulets.
Donc soit elles sont financées par le public et elles jouent le jeu (des contreparties, par exemple un pourcentage de boursiers), soit elles ne le sont plus.
Je rappelle que le privé est financé à près de 80-90% par de l'argent public (et pas seulement l'Etat).
Et je suis l'être de le seul à le dire, ni d'affreux cocos:
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/04/03/education-quels-sont-les-regles-financements-et-controles-pour-l-enseignement-prive-en-france_6211854_4355771.html
Un rapport parlementaire relance les critiques sur le financement de l’école privée, qui repose essentiellement sur l’Etat, et le manque de contrôles financiers et administratifs.
Trois mois plus tard, le sujet est relancé par un rapport parlementaire présenté mardi 2 avril devant la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale – commencé bien avant la polémique – qui appelle à réformer le système. Paul Vannier, député La France insoumise (LFI) du Val-d’Oise, et Christopher Weissberg, député Renaissance des Français établis hors de France, y dénoncent un financement opaque et des contrôles insuffisants ; ils proposent des sanctions en cas de manquements aux obligations.
Dans leur rapport d’information sur le financement de l’enseignement privé sous contrat, les députés Paul Vannier et Christopher Weissberg « estiment que les contreparties exigées des établissements privés sont (…) loin d’être à la hauteur des financements qu’ils perçoivent au titre de leur association au service public de l’éducation ». A titre d’exemple, ils citent « la dégradation de la mixité sociale et scolaire, ou encore leur faible participation à la mise en œuvre de certaines politiques publiques ».
Et encore je ne parle pas du scandale de lycéens parisiens privés ultra-sélectifs comme Stanislas, qui n'accueillent que des gamins de gros bourgeois, ont des pratiques pédagogiques très limites, mais reçoivent du fric public.
Bref de l'entre-soi de riches et ultra-riches subventionné! Alors qu'on laisse dépérir l'école publique. Mais quand pendera-t-on par les tripes les élus qui font ce genre de choses??