pezronf
Tu analyses de manière partisane.
Le public va très bien dans les « beaux quartiers » ou ceux avec une vraie mixité sociale, par contre dans les « quartiers populaires » et les zones qui y sont attenantes c’est la cata (en périurbain notamment). Donc les parents vu le niveau et le bordel ambiant envoient les gamins dans le truc privé conventionné le plus proche, et même pour des « familles issues de la diversité » (en gros les familles maghrébines avec un peu de moyens, le privé n’est pas hors de prix). Bilan le public se retrouve à gérer les plus gros problèmes, et paradoxalement les gamins les plus brillants vont eux choisir les enseignements les plus sélectifs dans le public (sections horaires aménagés, doubles bac, classes internationales etc…). Bilan des classes du public avec des niveaux ultra relevés, et un ventre mou un peu à la dérive, et le privé qui récupère les gamins moins perf ou plus protégés.
Ma fille a fait tout son cursus dans le public, mais dés le collège elle a bifurqué à juste titre, d’abord dans une classe musique (selection#1), puis elle a choisi de faire un double bac (selection #2), classe dans un bahut mal « coté », qui vit quasiment en autonomie et qui affiche du 90% de mentions a minima Bien chaque année et 20% de félicitations… Donc le public reste dans l’élitisme vs plèbe et le privé en profite.