𝙎𝙖𝙞𝙨-𝙩𝙪 𝙦𝙪𝙚 𝙡’𝙀𝙫𝙚𝙧𝙚𝙨𝙩, 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙡𝙖 𝙯𝙤𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙢𝙤𝙧𝙩 ? 𝙅𝙚 𝙩𝙚 𝙙𝙚́𝙫𝙤𝙞𝙡𝙚 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙣𝙚 𝙩𝙚 𝙙𝙞𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙢𝙤𝙣𝙩 𝙀𝙫𝙚𝙧𝙚𝙨𝙩 !
Tu crois que grimper l’Everest c’est juste une belle aventure avec de jolies photos au sommet ?
Détrompe-toi.
Là-haut, au-dessus de 8 000 mètres, c’est une autre planète.
Une zone qu’on appelle la zone de la mort.
Et ce n’est pas juste un surnom. C’est réel. Terrifiant.
Plus de 200 corps… devenus des repères !
Tu montes, tu luttes contre le froid, le vent, la fatigue…
Et soudain tu tombes.
Tu ne bouges plus.
Tu deviens un “point de repère” pour les autres grimpeurs.
Oui, tu as bien entendu :
Certains alpinistes m0rts sur la voie sont restés là, figés dans la glace, visibles depuis des années.
Tellement visibles qu’on leur a même donné des surnoms :
“Green Boots”, célèbre corps d’un grimpeur dont les bottes vertes sont devenues un marqueur sur la route.
“Sleeping Beauty”, une jeune alpiniste américaine restée assise, le visage intact, comme si elle dormait…
Macabre, hein ?
Mais c’est la réalité de l’Everest.
Pourquoi on ne les récupère pas ?
Tu te demandes sûrement :
“Mais pourquoi on ne descend pas leurs corps ?”
Parce que c’est presque impossible.
À 8 000 mètres d’altitude, l’air est trop mince. Les hélicoptères ne peuvent presque pas voler là-haut.
Le corps humain est plus lourd avec les couches de glace. Imagine devoir le tirer pendant des heures, alors que toi-même tu luttes pour respirer.
En plus, ça coûte cher. Très cher.
On parle de 40 000 à 70 000 dollars pour redescendre un corps.
Alors, beaucoup de familles préfèrent laisser leur proche là-haut, comme un hommage à leur passion, leur combat… leur rêve ultime.
Ce n’est pas une randonnée, c’est une bataille contre la mort
Tu crois que tu es en forme ?
Tu veux faire l’Everest ?
Ok. Mais sache que même avec les meilleurs guides, les meilleures conditions… tu n’as aucune garantie de revenir vivant.
Le manque d’oxygène rend fou, confus, désorienté.
Tu peux avoir un œdème pulmonaire ou cérébral en quelques heures.
Tu peux t’endormir… et ne plus jamais te réveiller.
C’est pas juste une montagne.
C’est un cimetière gelé.
Et pourtant, ils continuent de monter… Pourquoi ?
Parce que le sommet attire.
Parce que pour certains, mourir là-haut, c’est mourir en héros.
Pour d’autres, c’est un défi personnel, une quête intérieure.
Mais au fond, tous savent que là-haut, chaque pas peut être le dernier.
Une dernière chose à retenir ?
Quand tu verras une photo d’un alpiniste au sommet de l’Everest…
Ne pense pas seulement à la beauté du paysage.
Pense aux corps gelés qu’il a croisés pour y arriver.
Pense au prix à payer pour atteindre les nuages.


