kimo
Tant que le nombre de pétitionnaire est restreint ça ne sert à rien.
Voici quelques idées:
- faire prendre conscience de la problématique, peser de manière neutre sans tomber dans l’extrême comme souvent
- limiter, voir réduire le nombre de structures / élèves / camps jours
- trouver des compromis avec les autorités locales pour limiter les idées.
Concrètement il y aura combien de nouvelles structures sur la côte Atlantique cette année ?
Qu'elles soient gérées par Français, un Belge, un Suisse, un Allemand, ou un Hollandais, ça a peu d'importance finalement.
Actuellement tu n'y peux rien, à moins de n'avoir aucune contrainte et de pouvoir faire la gueule ou jouer les gros bras en continue, tu n'y pourras rien et chaque action que tentera sera mal perçue par l'opinion, voir même par le surfer lambda.
Cette charte, elle pourrait permettre de peser, de proposer des scénarii, éventuellement de verrouiller le développement: par exemple si une carte était délibérée en conseil municipal.
Une carte rédigée par des locaux pourrait être communiquer à l'instance locale en charge du tourisme. Ils payent régulièrement des études de prospection touristiques à des bureaux qui n'y connaissent rien et spontanément vendent le business partout.
Si un surfcamp arrivait sur une zone, un break ciblé comme protégé, en dehors de tirée la tronche comme à l'habitude on pourrait lui signifier qu'il est en zone protégée. Envoyer des recommandé, écrire en mairie, ...
Si on en arrivait là ce serait un sacré pas en avant. Je suis clair, on souhaite réfléchir en zone assez large, à l’échelle du spot uniquement si nécessaire (petite plages, baies déjà très fréquentées éventuellement, dans ce cas on pourrait séparer par zone d’intérêts).
Je précise à ceux qui lancent des pierres: c'est bien écris, chacun propose sa carte pour sa zone.
S'il y a des retours d'une carte qui ne respecte pas les valeurs et ne protège pas le freesurf ou ne le met pas en valeur, elle ne serait pas diffusée, et éventuellement elle serait retirée immédiatement.
Dans tous les cas ce ne sera jamais l'esprit du stormrider ou wannasurf, au contraire.
On a conscience que ça va empirer, jusqu'à présent nous n'avons aucun outil pour fédérer ou freiner.
Ici, on propose quelque chose de gratuit, collectif et suffisamment politiquement correct pour être crédible face à des néofites ou même des surfers citadins lambda qui font régulièrement des heures de transports pour arriver au spot et n'ont pas conscience de leur impact sur l'usager quotidien. Effectivement on en est là.
Le plan c'est pas un Nième wannasurf, ou des stats pour une appli à la mode qui te note le spot en fonction de la météo.
On essaye de créer un outil collectif pour l'intérêt général, réguler, limiter la casse.
Ca fait 30 ans qu'on milite, on a essayé plein de choses mais rien n'y fait, ça empire d'année en année.
Pour une fois on innove, ça ne plaira peut-être pas à tous le monde mais pour une fois ça ne va pas dans le sens du tout profit. C’est le début, on verra dans quelques années si ça a marché, peut-être que d’ici là quelqu’un aura un meilleur concept, on est preneur !