Après le tumulte et l'attente,
Ou l'urgence pressant le pas,
Enfin la porte, bienveillante,
Qui s'ouvre sur ce havre de paix.
Foin des cuvettes étrangères,
Froides, suspectes, sans attrait !
Ici, tout est coutumier, cher,
Le trône connu, mon secret.
C'est le refuge inviolable,
L'endroit où nul ne vient troubler,
Un confort presque ineffable,
Un luxe simple et bien gardé.
Les pensées flottent, légères, libres,
Le corps enfin se décontracte,
Loin des regards, loin des diatribes,
Un moment pour soi, intact.
Sanctuaire de faïence claire,
Oasis de tranquillité,
La joie simple, et si sincère,
D'être chez soi, en liberté.