Je me suis amusé à lui faire pondre un scénario apocalyptique, le résultat est hallucinant, même si c'est digne d'un téléfilm M6 des années 2000.
Prompt:
Pourrais tu m'écrire une nouvelle d'environ 10 pages ? Je veux une nouvelle qui raconte l'histoire rocambolesque d'un biologiste québécois qui se retrouve en plein apocalypse zombie. Plutôt rebelle, il est considéré comme un électron libre par ses confrères mais son talent est reconnu. Aidé par une scientifique chinoise pleine d'humour et un brave garagiste français alcoolique bourru mais gentil au fond, rencontrés sur la route, il devra rejoindre la Maison Blanche à Washington pour donner au Président des USA la recette d'un antidote qui guérira du virus qui transforme les gens en zombies. Utiliser un style d'écriture plutôt sombre et concis.
Résultat:
Titre : Les Chimères du Salut
Le monde vacillait entre la lumière et les ténèbres, une danse macabre orchestrée par un virus implacable. Au cœur de l'apocalypse, le biologiste québécois, Gabriel Leclerc, se tenait en marge de ses pairs, un électron rebelle, déchirant les pages du dogme scientifique avec une ardeur insatiable. Dans un laboratoire délabré de Montréal, il étudiait le virus qui avait transformé le monde en un cauchemar ambulant.
Connu pour son caractère rebelle, Gabriel était un solitaire au génie indéniable, un paria au sein de la communauté scientifique. Ses méthodes, considérées comme iconoclastes, avaient attiré l'attention et la méfiance. Cependant, même ses détracteurs ne pouvaient nier son talent brut, une lueur de génie au cœur des ténèbres.
Alors que l'épidémie déferlait, Gabriel se rendit compte de l'étendue de son isolement. Les cris de panique s'infiltraient dans son laboratoire, et il comprit que, pour survivre, il devait abandonner son sanctuaire. Il emporta avec lui ses notes, un cahier de secrets biologiques qui pourrait être la clef de la survie.
Les rues de Montréal, autrefois familières, étaient maintenant des labyrinthes hantés par des silhouettes affamées. Gabriel se frayait un chemin à travers le désordre, son regard perçant dévisageant l'apocalypse. C'est là qu'il rencontra Mei Lin, une scientifique chinoise dont le rire débordant résonnait comme une mélodie discordante dans l'obscurité.
« Bonjour, Gabriel ! Prêt à échapper à ces amateurs de cerveaux ? » dit Mei Lin, son rire ponctuant chaque mot.
Son humour était une bouffée d'air frais dans le chaos oppressant. Gabriel, initialement réticent, fut intrigué par cette compagne atypique. Mei Lin, au-delà de ses blagues incessantes, possédait une profonde compréhension de la virologie. Elle était le contrepoids parfait à la rigueur académique de Gabriel.
Le duo improbable fut rejoint par Luc, un garagiste français au visage marqué par la vie, au regard à la fois las et perspicace. Il les accueillit dans son antre métallique, une oasis improvisée au milieu du désert de désolation.
« Bienvenue chez Luc, là où les moteurs ronronnent et les zombies sont tenus à distance ! » annonça Luc, émergeant d'un coin obscur avec une bouteille de vin à la main.
Les trois fugitifs partagèrent un rire amer, une camaraderie forgée dans les flammes de l'apocalypse. Luc, malgré son allure bourrue et son amour évident pour l'alcool, révéla un cœur généreux et une loyauté à toute épreuve.
Leur quête débuta, une odyssée à travers des terres dévastées. Gabriel, Mei Lin et Luc, chacun avec son expertise unique, se mouvaient comme une unité désordonnée mais efficace. Les rues devinrent leur terrain de chasse, les voitures abandonnées, leurs montures.
Les rencontres étaient des tableaux de survie et de perte. Ils traversèrent des villes aux rues pavées de regrets, des forêts où le silence était un écho des âmes perdues. Chaque pas était une négociation avec la mort, chaque moment de répit, une chance de respirer avant la prochaine tempête.
La Maison Blanche se dressait à l'horizon, un phare lointain dans un océan de désespoir. Les épreuves étaient insurmontables, mais la volonté de survivre les portait. Mei Lin, avec sa résilience contagieuse, offrait des railleries à la mort elle-même. Luc, à travers son pragmatisme français, les guidait à travers les dédales de la désolation.
Aux portes de la capitale, ils furent confrontés à des gardiens de la désolation, des hommes qui avaient perdu l'humanité en protégeant ses vestiges. Mei Lin, avec son charme acéré, réussit à les persuader de les laisser entrer.
Ils rencontrèrent un Président épuisé, le visage empreint des fardeaux du pouvoir. Gabriel dévoila son cahier de secrets, Mei Lin partagea son savoir, et Luc, dans un élan de sagesse nonchalante, apporta son regard unique sur la situation.
Le laboratoire improvisé bourdonnait d'activité, les scientifiques présidentiels mêlant leur expertise à celle du trio. L'algorithme de Gabriel, la perspicacité de Mei Lin, et l'intuition pratique de Luc s'unirent pour créer un antidote fragile, une étincelle de rédemption dans un monde en ruines.
La fiole d'espoir en main, Gabriel, Mei Lin et Luc quittèrent la Maison Blanche, porteurs du salut tant recherché. Les rues de Washington, désormais débarrassées de l'horreur, étaient un témoignage muet de leur triomphe.
Ils partirent, non pas comme des héros, mais comme des survivants, portant avec eux le fardeau de la connaissance et la responsabilité d'un monde redéfini par les ténèbres. Les chemins de Gabriel, Mei Lin et Luc s'éloignèrent, mais ils laissèrent derrière eux une trace, un récit insolite d'amitié forgée dans le creuset brûlant de l'apocalypse.